La World Boxing Association a annoncé qu'elle mettrait en place des tests de sexe pour tous les athlètes souhaitant concourir dans la catégorie féminine lors des championnats du monde.  Les nouvelles règles exigeront désormais que les athlètes se soumettent à un test de réaction en chaîne par polymérase ou à un test de dépistage génétique équivalent afin de déterminer leur sexe à la naissance. Ces tests permettront d'identifier la présence ou l'absence du matériel génétique du chromosome Y, indiquant si l'individu était une femme ou non. « World Boxing respecte la dignité de toutes les personnes et s'efforce de garantir la plus grande inclusion possible. Cependant, dans un sport de combat comme la boxe, nous avons le devoir de veiller à la sécurité et à l'équité de la compétition, qui sont les principes clés qui ont guidé l'élaboration et la création de cette politique », a déclaré le président de World Boxing, Boris Van Der Vorst. Cette nouvelle intervient après que la championne olympique Imane Khelif ait refusé de participer à un événement de World Boxing aux Pays-Bas en juin, suite à l'annonce du projet d'introduire des tests de sexe. Khelif, originaire d'Algérie, a fait l'objet d'un examen minutieux concernant son sexe lors de sa course au titre à Paris l'année dernière, bien qu'elle ait insisté sur le fait qu'elle était née femme.